jl.

les corps mous





installation
tecnhique mixtes
dimensions variables


commission
invitée par l’Office Culturel de Duras et l’Office de toursime de Duras


“...je les ai vus ralentir, s’affirmer dans ce qui n’était pas forcément leurs plus grande qualité, je suis devenue certaine que l’un était aigrie, que l’autre était généreux, un tel solitaire et l’autre aventurier, je les ai vu vieillir ou être plus vieux que moi et je les vois encore, j’en rencontre, j’en côtoie et je vieillis à mon tour. Je les trouve beaux dans leurs corps de vieux, dans leurs corps lents et ramollis, ils ont ralentis et pourtant ils s’essoufflent plus vite. Se demander quel temps il fera demain, tenter de ne pas se casser la figure en allant chercher le journal, passer un coup de fil à Jeanine qu’on a pas vu depuis longtemps. ils se sentent parfois trop immobiles, trop las, ils parlent de leur jeunesse comme d’un précieux, mais leur vieillesse est belle aussi. Ils sont eux mais plus vieux, moins fougueux, moins forts, moins souples, mais pas moins eux...“

(audio)





“ Il est de ces choses futiles que l’on croise sur l’internet. Celle dont on a l’envie soudaine qu’elles nous appartiennent. Objet de convoitise immédiat dont on ne fait presque jamais l’acquisition définitive. Emballé dans son carton. Quelque peu abimé par les manipulations diverses qu’il a subi. L’image qu’on nous donne à voir est la même que dans les rayons des magasins discount. Elle nous propose un paysage factice. (Décor supposé allumer notre imaginaire.) Lui se tient donc là, allongé sur la table de la salle à manger. Décor fabriqué prenant la pose dans un environnement populaire. Le blanc l’aurait volontiers emporté si le plancher ne se montrait pas un peu. Seule la couleur des fleurs résiste. Ecrasées sur cette image glacée en deux dimensions. ”



parler pour ne rien dire 
volume I



écrivez moi ici justine.langella@gmail.com pour commander un livre 

FR
Parler Pour Ne Rien Dire est une collecte de trente-cinq livres et vingt-sept images argentiques, le tout a été produit entre Avril 2017 et Avril 2020. Le livre tend à donner accès à un processus de déplacement, à construire un témoignage de ce monde que l’on habite, au travers de la poésie et de la fiction afin d’ouvrir les frontières de nos espaces sensibles.

De quelle manière produit-on de la nostalgie pour les espaces inconnus ? Qu’emporte-t’on avec nous au travers des paysages que l’on traverse ? 

EN
Parler Pour Ne Rien Dire is a collect of thirty five texts and twenty seven analog images, all produced in between April 2017 and April 2020. The book looks into ways to give access to a process of movement, to built a testimony of this world that we do inhabit through poetry and fiction, to erase borders and open the possibilities of each ones of us sensitivity.

'How do we get attached to a place who does not belong to us? What are we bringing home with us when we cross unknown places? How do we produce nostalgia?'



design : Chloé Delchini  -  www.instagram.com/clodapic
postface : Chloë Breil Dupont - www.chloebreildupont.com


Le livre est aussi disponible en librairie dans plusieurs villes et pays :

Bruxelles, Belgique
Peinture Fraîche
Tipibookshop
Rile Space

Marseille, France
L’hydre aux mille têtes
Histoire de l’oeil

Paris, France
Yvon Lambert
Le Monte-en-l’air
After 8 Books

Bordeaux, France
Librairie du CAPC
L’Ascenceur Végétal

Latresne, France
Lisons sous la pluie



crédit photo : Gabriel Maydieu - http://gabrielmaydieu.com/

2023





Lecture performée 
Hotel Experimenta
travail issue d’une résidence


“ Modèle de référence unique. Contraire à la raison.
Fait comme une île.
La lumière est de ceux qui rendent encore vivant les lieux.
Parfois elle prend la couleur des verres qu’elle traverse.
Rare vestige de ce que l’on fabriquait encore de nos mains.
Même les cris des animaux que l’on tue ne résonnent plus dans la vallée. Pire même.
Ils ne font plus partie des paysages.
On les a remplacé par des statues en PVC aux couleurs de la France. Elles sont posées la.
Jouant leur rôles a merveille.
Eparpillé dans la prairie.
Ou du moins ce qui en a tout l’air.
Tout y est uniforme.
Les lignes n’ont pas bougés mais les briques, elles, se sont habillées de blanc. On a réduit les choix pour simplifier le réel.
Répéter les motifs. Unifier les axes. Modifier le vivant.
Il faut comprendre que même les feuilles ne tombent plus des arbres.”


extrait du texte 2023


DU BLEU PAR DESSUS LE ROSE


exposition collective
Ce qu’il a trouvé dans sa cave...

installation
tecnhique mixtes
dimensions variables 
collectif la poudre
travail issu d’une résidence
invitée par Adrien Fricheteau et Cédric Simon



“ Il est de ces choses futiles que l’on croise sur l’internet. Celle dont on a l’envie soudaine qu’elles nous appartiennent. Objet de convoitise immédiat dont on ne fait presque jamais l’acquisition définitive. Emballé dans son carton. Quelque peu abimé par les manipulations diverses qu’il a subi. L’image qu’on nous donne à voir est la même que dans les rayons des magasins discount. Elle nous propose un paysage factice. (Décor supposé allumer notre imaginaire.) Lui se tient donc là, allongé sur la table de la salle à manger. Décor fabriqué prenant la pose dans un environnement populaire. Le blanc l’aurait volontiers emporté si le plancher ne se montrait pas un peu. Seule la couleur des fleurs résiste. Ecrasées sur cette image glacée en deux dimensions. ”



SPETSO



exposition collective


 
installation
techniques mixtes
dimensions variables
Les éditions extensibles
édition d’un livre suivie
d’une exposition collective avec l’ensemble
des artistes-auteurs invités par Adrien Van Melle et Sébastien souchon


“ ... Le voyage ressemblait plutôt à deux phares éclairant une route longue et sinueuse. Et nous fatiguées, dans l’obscurité d’une berline intérieur cuir. Le bateau était encore là à attendre quand nous sommes arrivées. Il était minuscule. Et on voyait bien les lumières de la rive en face. Il y avait juste nous trois. Assises dans la cale du bateau. Je me souviens que je suis sortie au devant pour sentir la vitesse. Et voir la terre s’approcher. On entendait seulement notre moteur tourner. Sur l’île c’était bien calme...”
extrait du texte SPETSO